All. Notizblock ; Angl. Note-pad ; Rus. Блокнот
Article de papeterie créé à la fin du XIXe s., constitué de feuillets simples reliés sur la largeur à l’aide d’agrafes, de colle ou d’une spirale, de façon à ce qu’ils soient faciles à détacher. Le dos est souvent cartonné pour faciliter l’écriture sans appui. Le talon des feuillets est parfois prédécoupé par une marque pointillée, ce qui peut indiquer l’existence d’un feuillet détaché (à la différence des reliures à spirale ou collées). À la différence du cahier, qui vise la conservation de feuillets solidaires, l’emploi du bloc ou bloc-notes est en principe destiné à fournir un stock de feuilles volantes, détachées de la reliure au fur et à mesure de leur utilisation. M. Butor, par exemple, prend des notes sur des petits blocs Rhodia®. Produit conçu pour divers usages professionnels (sténographes, « legal pad » américain), employé par les reporters depuis le début du XXe s. pour les prises de notes et les interviews, mises en forme ensuite sur machine à écrire. Maints écrivains voyageurs, tel M. Butor, ont adopté le bloc au format de poche, indispensable lors de leurs déplacements. Par métaphore, le support matériel a été employé pour désigner des chroniques concises de notation discontinue, de type culturel, politique et journalistique.

→ CAHIER, CALEPIN, CARNET, DETACHE (feuillet), FEUILLES VOLANTES, STENO

Auteurs :

Claire Bustarret