Francisco Arenas-Dolz

Francisco Arenas-Dolz est Professeur en Ethique et en Philosophie Politique à l’Université de Valence (Espagne) et cofondateur du Knowledge Society Lab (Espagne). Ses recherches portent sur la théorie de la communication, la rhétorique et l’herméneutique. 

S’intéressant aux problèmes touchant à l’éducation civique et à la participation citoyenne, son domaine de recherche s’est, ces dernières années, déplacé vers l’intersection entre la technologie, les réseaux sociaux, les politiques publiques et la société. Il prépare actuellement un livre sur les médias citoyens et leur utilisation dans l’enseignement supérieur.  

Il a effectué sa Licence et son Master en Lettres Classiques, Philosophie et Théologie aux universités de Valence et de Madrid. Il a soutenu sa thèse à l’Université de Valence et a obtenu un deuxième doctorat de l’Université de Bologne (Italie), en tant que boursier du Real Colegio de España.

Il a été chercheur invité dans plusieurs universités européennes: à l’Université de Turin (2002), à l’Universidad Nacional Autónoma de México (2003), à l’Université de Paris IV-Sorbonne (2003), à la Johannes Gutenberg-Universität de Mainz (2004), à la Söderntörns högskola, Stockholm (2004), à la Georgetown University de Washington (2006), à l’Université d’Oxford (2010) et au Boston College (2013). Il effectue actuellement un séjour de recherche à l’Albert-Ludwigs-Universität Freiburg (Allemagne) et à l'ITEM en tant que boursier de la Fondation Alexander von Humboldt.

Auteur de plusieurs monographies et articles scientifiques (volumes collectifs et revues internationales à comité de lecture). Il a dirigé et a participé à de nombreux projets de recherche du gouvernement espagnol. Il est également membre du comité de lecture de plusieurs revues scientifiques et a été membre du comité scientifique de plusieurs colloques. Il a été expert externe auprès de la Commission Européenne pour des missions relevant de l’Agence Exécutive pour la Recherche (REA), de l’Agence exécutive «Éducation, audiovisuel et culture» et des programmes « Europe pour les Citoyens » et « Erasmus Plus ».

Bibliographie sélective

• Hacia una hermenéutica analógico-crítica, México, Analogía Filosófica, 2003. 101 p.
• Hermenéutica de la encrucijada. Analogía, retórica y filosofía, Barcelona, Anthropos, 2008. 462 p.
• « El modelo retórico deliberativo aristotélico. », in Revista de Estudios Políticos, 143, 2008, p. 173-200.
• « Was ist eine Vorlesung bei Nietzsche? Oder: Wie stellt Nietzsche den Text seiner Vorlesungen zusammen? Am Beispiel der Einleitung in die Tragödie des Sophocles (SS 1870) », in Nietzsche-Studien 41, 2012, p. 192-307.
• « Nietzsche amicus sed. Reconstrucción de las fuentes e interpretación de las lecciones de Nietzsche sobre los diálogos platónicos », dir. Pietro Gori et Paolo Stellino, Pisa, ETS, 2011, p. 25-44.
• « Die Rezeption Nietzsches im spanischen akademischen Kontext (1939-1975). », in „Einige werden posthum geboren.“ Friedrich Nietzsches Wirkungen, dir ; Renate Reschke et Marco Brusotti, Berlin/Boston, De Gruyter, 2011, 585-594.
• « Deliberative Democracy, Active Citizenship and Critical Culture: From Aristotle’s Rhetoric to Contemporary Political Philosophy. », in Icono 14. Revista Científica de Comunicación y Tecnologías Emergentes 11, 2013, p. 163-193.
• « ¿Qué sentido se atribuyó al zoon politikon de Aristóteles? Los comentarios medievales y modernos a la Política. », in Foro Interno. Anuario de Teoría Política, 13, 2013, p. 91-118.

Projet FRIAS (Freiburg Institute for Advanced Studies)

Le texte dans des voies multiples : l’édition critique génétique des lectures de Nietzsche sur la rhétorique

Le but de ce projet de recherche est de publier une édition critique génétique des lectures de Nietzsche sur la rhétorique. L’approche génétique se distingue des autres manières d’étudier les textes, en ce qu’elle ne veut pas seulement identifier « ce qui se trouve sur cette page », mais également reconstruire le processus ayant nécessairement mené à la production de « ce qui se trouve sur cette page », en utilisant deux innovations majeures introduites ces trente dernières années dans le domaine de la théorie éditoriale : les technologies numériques et les méthodes de critique génétique.