Au creux de ces lettres, Emile Zola révèle un intérêt croissant pour la photographie, dont il se montre un acteur assidu entre 1895 et 1902. Au-delà des aspects techniques, mais essentiels, de cet art en devenir qui se font jour dans cette correspondance, se met en place une véritable histoire de soi-même et des deux familles (l’intimité avec Alexandrine et l’univers de Médan d’une part/l’intimité avec Jeanne et les enfants d’autre part) que l’écrivain nous livre telle une autobiographie en image. Il s’agira alors de tisser des liens entre ces deux écritures de l’intime que sont, chez Zola, l’épistolaire et le photographique.

Bio-bibliographie

Jean-Sébastien Macke est docteur ès Lettres de l’université de Reims où il a soutenu, sous la direction d’Alain Pagès, une thèse de doctorat ayant pour titre Émile Zola – Alfred Bruneau. Pour un théâtre lyrique naturaliste. Poursuivant ses recherches sur les relations littérature et musique, il s’est également intéressé au prolongement du naturalisme dans les domaines de la photographie et du cinéma. Il est actuellement secrétaire scientifique du projet ArchiZ, financé par l’ANR (Paris 3-Sorbonne Nouvelle, ITEM-CNRS, BnF), qui a mené à la création d’un portail Internet dédié à l’archive zolienne (textes, manuscrits, iconographie, bibliographie, pédagogie).

Trois sites Internet de référence :

www.archives-zoliennes.fr ;

www.cahiers-naturalistes.fr ;

www.ezola.fr.