Edmundo Morim de Carvalho , « Poésie et science chez Bachelard »

Table des matières

– Introduction
– I — La « coupure » épistémologique entre la poésie et la science : les divergences.  
– II — La « coupure » épistémologique entre la poésie et la science : les convergences.  
– Poésie et métaphysique. I — Le temps et le tout.
    La prose et le social.  
– Poétique et métaphysique. II — Le poème et la nature.
    L’identité du sujet et de l’objet. La fusion des contraires.   
– Poésie et métaphysique. III — La ruse de l’adéquation.
    Le poème et le langage.   

1. L’ENJEU DE LA COUPURE – LA FRONTIÈRE SCIENTIFIQUE – LA RUPTURE ENTRE IMAGE ET CONCEPT
– La frontière scientifique.  
– La coupure ou la rupture entre « image » et « concept ».    

2. LA SCIENCE ET LE SUJET
– Axes et polarités d’exclusion. 
– La science et le sujet : l’affirmatif négatif, la personne dépersonnalisée.   
– Le sujet divisé. La catharsis et la cité scientifique. 
– La polarité dans la « pratique ». 
– Les deux rêveries. Le déplacement de la coupure. 
– La place de l’erreur. L’erreur « positive ». Le retour du psychologisme.  
– La contrainte interne et externe du psychologisme. 
– La raison avec et contre le sujet. La division du sujet et son dépassement. 
– Le non-psychologisme ou le subjectif objectif.   
– Le sur-moi. 
– La lutte des « sur-moi ». 
– La nouvelle identité (technique). La catharsis  ou la nouvelle naissance.  
– Le quotidien négatif. 
– Philosophie et science. Philosophie du « oui » et du « non ». Les avatars de la complémentarité. 

3. LA SCIENCE ET L’OBJET
– La rupture à l’égard de l’objet : la forme, la matière et l’empirique. 
– Le rejet de l’empirique.   
– La vie, la nature.   
– Les trois matérialismes.   
– La matière.  
– La dialectique « théorie / pratique ».
 Double foyer et quête de l’objet. Le paradoxe et la contradiction.   
– Les primautés : transcendance contre transcendance. Le terme « Transcendance ».  
– La purification et le chaos externe : la fin du moment dialectique.  
– La loi des trois états : l’abstrait et le concret. 
– La purification des substances : transcendances locales, substances sans accidents.   

4. LA SCIENCE, LES SYSTÈMES CLOS ET OUVERT
– Système clos, purification : inachèvement, achèvement. 
– La critique de la totalité absolue.  
– Système clos, système ouvert.  
– L’aporie de l’univers ou l’Univers paradoxal.  
– Fermeture et pluralité : transcendances régionales. 
– Système fermé, philosophie ouverte. 
– L’éternel retour de la raison et des choses — Réalisation, déréalisation, sur-réalisation.   
– La vérification technico-conceptuelle ou l’au-delà du conventionnalisme.  
– La « phénoménotechnique » —l’artefact comme multiplication de la pensée.  
– Le « primat » de l’erreur — l’ontologie, la dynamologie.   

5. SYNTHÈSES ET ATTRIBUTIONS
– Deux types de synthèse. 
– Métaphysique et science.
– Le mot « absolu ».  
– La synthèse et l’analyse — I – esprit de synthèse  et d’analyse. 
– La synthèse et l’analyse — II – Généralisation  et particularisation.  
– Extension et compréhension.  
– Induction.  
– Attributs-prédicats et sujets-substances.  
– Attribution, facticité, désubstantialisation. 
– Extension et délimitation.   
– La coordination des attributs — ou le « système »  entre verticalité et horizontalité.   

6. LANGAGES ET SCIENCE
I    – L’espace représentatif et le langage ordinaire.
II    – La fonction métaphorique du langage.
III     – Image et métaphore.  
IV    – Les mathématiques : le symbole  conventionnel et le réel. 
– Lois, fonctions, réalisme, mathématique. 
– Les mathématiques : groupe, axiomatique, relation.
– Au commencement était la relation.  L’appartenance aux classes et la verticalité.   
– Le « reflet » adéquat et la connaissance approchée : vérifications, mesures, lois, types, moyennes. 
– Approximation et adéquation — ou l’enjeu des « détails ». 
– Déterminisme topologique et déterminisme mesuré.
– Le reflet ou l’union — de l’abstrait au concret, le dépassement de l’asymptote. 

7. LA POÉSIE ET LE SUJET
– Le sujet entre le rêve et le cosmos : la fusion onirique. 
– La multiplicité du sujet : le multiple et l’universel.
– Le rêve et le « cogito » : la solitude paradoxale
– L’ouverture poétique : le sujet comme voix du monde, l’abolition de la distance.
– La totalité, l’unité et le reflet : rêve, rêverie, « cogito ».
– Les deux non-vies : le quotidien négatif, mondes  et « anti-monde ». 
– La fusion des contraires : l’indifférenciation paradoxale. 
– Le non-travail du poème : la non-pensée du poème. 
– L’anti-catharsis — la coupure entre l’image et l’ »idée ».  

8. LA POÉSIE ET L’OBJECTIVITÉ – LA NATURE, LE REFLET ET LA MAÎTRISE
– Les trois imaginations. La métamorphose et le repos.  La coupure « poésie / science ».
– Le reflet et la purification-sublimation.
– La poésie et le paradoxe : image et langage.
– Poésie, monde : dématérialisation, rematérialisation. 
– Imaginations formelle et matérielle.  
– L’imagination dynamique.  
– Métamorphose, dynamologie. 
– Philosophie de l’action et du repos. 
– L’absolu de la métaphore. Narcissismes et maîtrise.
– Héroïsme de l’imagination. Surhumanité, volonté de puissance.
– Métaphysique, temps. 

9. LA POESIE, LA FUSION DES CONTRAIRES ET LA DIALECTIQUE
– L’inconscient ou la fusion. Hiérogamie, androgénéité 
– La liaison des contraires.  
– Inversions, réciprocités. 
– Dialectique et fusion des contraires. Synthèse et conflit. Littérature et alchimie. 
– Conscience, inconscient. De la rêverie au poème. Le féminin et le masculin.   

10. POÉSIE, SCIENCE ET MÉTAPHYSIQUE
 – Temps et instant. Continuité et discontinuité. Axes et continuité.
– Hauteur et discontinuité.
– Vie inférieure et supérieure. L’extase de l’instant ou le devenir arrêté. 
– Le poème, absolu du relatif.   
– Durée et instant — le paradoxe de l’instant. 
– L’union des contraires dans l’instant poétique. Le rôle du rythme. 
– Le rythme et la durée. Dédoublement de la continuité
    — ou comment transcender la « dialectique » temporelle.
– Le féminin-continu. Le masculin-discontinu. « Temps » poétique et scientifique. 
– Modèles du rythme — métaphysique aristotélicienne et physique quantique. 
– Science, métaphysique, poésie — la conscience,  l’ondulatoire et l’infiniment petit. 
– Interférences poético-scientifiques.
– Le feu et l’arbre — métaphores métalangagières de l’imagination. 

11. POÉSIE ET SAVOIRS CAUSALITÉ, LANGAGE, MIMÉSIS
– La triple élévation : soi, être, langage.
– Le statut de l’image littéraire — image et métaphore. 
– Le langage ordinaire : la rêverie correctrice,  les défauts de « genre ». 
– La causalité et l’image entre ouverture et fermeture.
– Image et archétype. 
– La cosmo-analyse et l’enjeu de la détermination.
– Le langage, l’être, l’archétype, le paradoxe de l’ »avenir-passé ».  
– Image et interprétation : la ruine des images.
– La pensée et l’image : attributs et poème-grappe.
– Les mots du monde. La mimésis et le « principe onomatopéique ».
– Imitation, œil et voix. Inversion des axes mimétiques et choix de l’ »axe paradigmatique ». 
– Imitation, force et forme : imagination littéraire  et images visuelles.
– La parole-silence ou le paradoxe du langage.
Écriture et voix-parole-souffle.  
– La neutralisation du travail poétique. La dislocation du poème. 
– Continuité et discontinuité du savoir  et de la pratique conceptuelle.

NOTES ET ÉTOILEMENTS 
 
LA COUPURE OU LA RUPTURE ÉPISTÉMOLOGIQUE – I — DU BAUME SUR LA COUPURE — LA COUPURE ÉPISTÉMOLOGIQUE – II — LA COUPURE ÉPISTÉMOLOGIQUE – III — RUPTURE ET ENSEIGNEMENT — PARADOXES — DIALECTIQUES — LA TOTALITÉ — SYNTHÈSES — LA QUADRIPOLARITÉ — LA PURETÉ — UNIONS — RÉVERSIBILITÉ, OSCILLATION — AMBIVALENCES — VIE ET LUTTE, ÊTRE CONTRE, ÉLÉVATION — LE PARADIGMATIQUE CONTRE LE LANGAGE.