Edmundo Morim De Carvalho, « Le paradoxe sur le comédien ou la comédie de l’imitation »

L’Harmattan
Édition – Diffusion
5-7, rue de l’École Polytechnique 75005 Paris
Tél : 01 40 46 79 20 / Fax : 01 43 25 82 03
http://www.editions-harmattan.fr
 
Coll. Epistémologie et Philosophie des Sciences
ISBN : 978-2-296- -07695-2 • 20 € • 200 pages
 
Le Paradoxe sur le comédien et La Comédie de l’intellect constituent les deux tomes de
Variations sur le paradoxe – II. Ces nouvelles variations poursuivent une recherche entamée dans
un premier livre, portant sur la stratégie de Palo-Alto (double contrainte, système familial,
homéostasie), et se différencie par la présentation de nouvelles «scènes» ou aperçus paradoxaux. 
 
Ce premier volume s’attache à la stratégie de l’imitation dans la multiplicité de ses
déclinaisons théâtrales, artistiques, corporelles, signifiantes, sociales, politiques. Elle concerne
essentiellement Diderot, Jouvet, Brecht, Lacoue-Labarthe, Valéry. Si au départ le comédien joue
sur l’enceinte théâtrale-artistique une partition individuelle, on peut dire qu’il ne le fera sans
qu’elle devienne aussi collective. Si on part d’un pôle, on finit par rejoindre l’autre. 
 

L’auteur : Edmundo MORIM de CARVALHO, travaille au C.N.R.S. (ITEM) et ses travaux sont 
interdisciplinaires — à la confluence de l’épistémologie, de la philosophie, de la linguistique, de
l’histoire littéraire, de la génétique textuelle, de la poétique, tout en ayant un point de référence
commun dans les Cahiers de Paul Valéry publiés dans les années 60 par le C.N.R.S. Il a publié
dans cette même collection : Le Statut du paradoxe chez Paul Valéry, ainsi que Variations sur le
paradoxe I : Paradoxes dans l’école de Palo Alto et les Cahiers de Valéry.

suivi de :

LA COMÉDIE DE L’INTELLECT DANS LES CAHIERS DE VALÉRY OU L’IMITATION DE LA COMÉDIE

La « comédie de l’intellect », comédie universelle reposant sur le langage dans ses divers
emplois, comporte une face interne et une face externe : elle concerne l’esprit ou l’intellect, la
sensibilité ou le système nerveux, la philosophie ou la littérature et, d’une manière générale,
l’écriture. 
 
Rien de plus comédien que l’imitation dans sa manière de faire et dans les projections qui
en résultent. L’imitation, envisagée comme une natura naturans, suscite à la fois des contre-
imitations ou des non-imitations. Elle est une ruse inhérente à la comédie du savoir — quand
celui-ci essaie d’affirmer sa puissance, de délimiter ses territoires. On passe de la mimique-
pantomime à l’imitation-mimésis, du réflexe au symbole, en traversant les scènes que l’intellect
interroge en tant qu’artisan des pièges dont il est par ailleurs la première dupe.