Edition de « Marcel Proust, Cahier 71 »

L’équipe éditoriale des Cahiers 1 à 75 de la BnF a le plaisir de vous annoncer la sortie du Cahier 71.

Marcel Proust, Cahier 71. Transcription diplomatique par Shuji Kurokawa et Pierre-Edmond Robert, Introduction, notes et index par Francine Goujon et Nathalie Mauriac Dyer. Vol. I, fac-similé et diagramme des unités textuelles, IX + 213 p. ; vol. II, , notes, analyse et index, XXXIV + 265 p. ; coll. « Marcel Proust. Cahiers 1 à 75 de la Bibliothèque nationale de France », Brepols et Bibliothèque nationale de France, Turnhout, 2009.
Le département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France conserve soixante-quinze cahiers d’écolier dans lesquels Marcel Proust a élaboré entre 1908 et sa mort en 1922 le projet «Contre Sainte-Beuve » puis son roman À la recherche du temps perdu,resté en partie inachevé. Dans la présente collection, ces cahiers sont pour la première fois publiés intégralement, sous la double forme d’un fac-similé établi à partir de la numérisation de la BnF (volume I) et d’une transcription diplomatique qui en rend la lecture aisée (volume II). L’annotation critique et génétique s’efforce aussi bien d’éclaircir les multiples références culturelles que
de mettre en évidence échos, réécritures ou disparitions d’épisodes, soit « la vie vertigineuse et perpétuelle » de la création proustienne.
L’édition des Cahiers 1 à 75 de la Bibliothèque nationale de France est établie par une équipe internationale de spécialistes. Le comité éditorial comprend Nathalie Mauriac Dyer (directeur), ITEM-CNRS; Bernard Brun, ITEM-CNRS; Antoine Compagnon, Collège de France; Pierre-Louis Rey, Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris III; Kazuyoshi Yoshikawa, Université de Kyoto.
L’édition du Cahier 71 (I et II) a été établie par Francine Goujon, Shuji Kurokawa, Nathalie Mauriac Dyer et Pierre-Edmond Robert.

À propos du Cahier 54 (2008):

“In terms of transcription, the diplomatic approach, which reproduces the layout of the manuscript page without aiming at photographic exactness, makes for fascinating reading. (…)
The importance of this work cannot be overstated. It will be of interest to anyone working on Proust (and not only to the more “genetically” inclined scholars) and on modern European literature in general. It also sets a clear standard for future manuscript transcriptions. (…) There is a word that appears regularly on the pages of Proust’s manuscript and which describes perfectly the first two volumes in this series: ‘Capitalissime’ “.

Thomas Baldwin, French Studies, Volume 63, Number 4, October 2009, p. 487.