Ce dossier fait suite à une demi-journée d’étude organisée au Musée du Quai Branly le 9 juin 2018.

Nous avions souhaité y réunir écrivains, artistes et chercheurs, tou.te.s concerné.e.s, à différents égards et sous des formes variées, par Joseph Conrad et sa célèbre novellaAu cœur des ténèbres. Il s’agissait de discuter ensemble de l’existence d’une supposée préemption du « filon » conradien dans la « matière » Congo.

Dossier coordonné par Maëline Le Lay (LAM-CNRS) et Jean-Pierre Orban (ITEM-CNRS).

 

 

 

 

SOMMAIRE
L’introduction des coordinateurs (« Interroger le paradigme conradien ») en évoque les enjeux et présente les questions qui structurent ce numéro.
 
Les articles de Marc Porée (« La fabrique d’un fleuve »), d’Andrew Griffiths (« Seeking the Sources of Heart of Darkness : the African Narratives of late-Victorian Explorers and Journalists »),  de Pierre Halen (« À propos de la tradition conradienne du Cœur des ténèbres comme archive internationale ») comme de Frits Andersen (« Virunga National Park, the heart of darkness as UNESCO World Heritage ») sinterrogent sur la complexité et les ressorts dun texte qui a nourri bien des œuvres et des discours. 
 
Placée sous le regard de Boniface Mongo-Mboussa, une table-ronde rassemble les interventions  des écrivains et artistes Blaise Ndala (« Au cœur des ténèbres, une œuvre ambiguë »), Joëlle Sambi (« Hors Conrad : Congo Eza ») et Christian Tundula(« Heart of Darkness, exposition ») qui discutent de la portée de Conrad sur leur imaginaire et leurs productions.
Nicolas Martin-Granel a réuni un choix de textes et de photographies intitulé « Le fleuve commence ici »  : y apparaissent, de part et d’autre des rives du Congo, des écritures congolaises du fleuve.   
 
La rubrique Inédits présente quelques pages extraites d’un scénario d’Orson Welles traduites de l’anglais par Jean-Pierre Orban(« Heart of Darkness, extraits du scénario d’Orson Welles »).
 
À lire, dans la rubrique Varia, un article d’Hervé Sanson sur l’écriture-palimpeste de Mohammed Dib (« Tlemcen ou la source des sources »).