[]la véritable division idéologique de notre temps […] n’est pas entre libéralisme et marxisme mais entre vision nationaliste et vision internationaliste.
Mario VARGAS LLOSA (Le Monde, 2-3 nov. 2003, p. 8)

Plus généralement employé à la forme passive, ce qualificatif substantivé échoit à une personne qui remplit une charge, un service spécial, accomplit une activité ou une fonction déterminée, sous la direction d’une autre ou d’autres, selon le Robert,et un grand Larousse du XIXe siècle ajoute : « personne commise pour garder, conserver et préserver nos richesses, nos trésors, affectée à une responsabilité, bien déterminée à l’avance… mais qui peut s’élargir ! » Un autre Larousse adjoint la notion de lieu désigné : dans notre cas, la Bibliothèque Nationale. Il est bon de recourir aussi à l’étymologie latine : placé(e) avant ou devant (prae), comme Narcisse penché sur son miroir ou Paul Valéry « devant cette effigie » (Œ, I, 101-102), la sienne, nous, les uns devant les autres, et tous, de Suez à Panama et inversement… c’est-à-dire de partout, devant les Cahiers valéryens.

Sous la houlette de notre super-préposée depuis une quinzaine d’années, Nicole Céleyrette-Piétri, compétente et bienveillante, nous sommes plusieurs, environ une trentaine (sans compter une vingtaine d’intermittents) à être volontairement et bénévolement PRÉPOSÉS à apporter notre contribution intellectuelle à l’édition intégrale et critique d’une première série des Cahiers 1894-1914, objet de cette réunion. Au début, Nicole fut accompagnée par Judith Robinson-Valéry (tome I-III) : maintenant, c’est Robert Pickering (à partir du tome VII) qui assume avec Mme Céleyrette-Piétri la co-responsabilité de cette édition, parvenue à son volume IX, en attendant le suivant, déjà bien entamé. Judith Robinson et Robert Pickering, tous les deux, sont Australiens, cette partie du monde s’étant particulièrement distinguée dans les études valéryennes depuis la mort du poète.
Peut-être souffririons-nous d’une tendance un peu trop littéraire, bien que nous voulant interdisciplinaires et malgré la présence d’un médecin et la participation d’un informaticien et d’une mathématicienne. Hors la science, dont Paul Valéry est un grand amateur mais pas un technicien comme il le reconnaît lui-même, la gamme des intervenants est assez étendue et la tessiture plutôt variée. D’abord, toutes les parties du monde sont représentées par la diversité des nationalités : France, Japon, Italie, Allemagne, Angleterre, Australie, Irlande, Amérique, Bulgarie, Corée du Sud, Espagne, Israël, Portugal, Roumanie, Suisse, Tunisie… Ensuite, le spectre des générations est particulièrement large aussi, des 20 ans aux 80 dépassés. Enfin, la jeunesse est plutôt étrangère qu’autochtone. Récemment, notre compatriote Philippe Sollers ironisait sur le kitsch de la Grèce de Paul Valéry alors que, simultanément ou presque, le philosophe allemand, Peter Sloterdijk, souligne la belligérance actuelle du diagnostic valéryen…
Néanmoins – historiquement installée dans un rôle comparable à celui de la Grèce antique, face à l’Empire Romain d’aujourd’hui, les USA –, l’Europe se présente aussi comme une Egypte, dont les archéologues, de tous les coins du monde, viennent découvrir les momies et déchiffrer les hiéroglyphes. Qu’attend-on en France pour féliciter, décorer, honorer ces amoureux de notre pays qui coopèrent, d’une façon désintéressée, avec une passion étonnante même pour nous, qui nous laissons aimer, afin de ne pas abandonner au dépérissement cette langue française, que Paul Valéry voyait déjà menacée pendant la composition de La Jeune Parque, en voie d’extinction face à l’anglais ? Et déjà pointent à l’horizon environ 400 millions de personnes parlant espagnol, dont une cinquantaine dans le Sud et l’Ouest des Etats-Unis : à peine 80 millions d’âmes utilisent notre « obscur patois » [sic]…selon l’expression perfide d’un quotidien américain1 qui  ne porte pas, normalement, la France dans son cœur, surtout ces derniers temps.
Grâce à Gallimard et à l’Université Paris XII - Val de Marne, nous sommes réunis aujourd’hui dans le but d’essayer de vous démontrer que nous oeuvrons, aux niveaux national et international, à la promotion et à la diffusion des Cahiers et des recherches valéryennes, en constituant un foyer intellectuel incontournable, comme on dit de nos jours, pour tous les valéryens présents et à venir, et en stimulant, d’une façon unique et irremplaçable, l’information et l’expansion de par le monde francophone et autre(s), des activités et projets valéryens, tout particulièrement le nôtre des Cahiers, par l’entremise de nos travaux dont vous pouvez juger et jauger l’importance par l’exposition ici présentée.
Comme vous le constaterez vous-mêmes, votre investissement se trouve placé dans de bonnes mains. Entre 1955 et 2003, les anglo-saxons Norman Sutcliffe (1955) et Judith Robinson-Valéry qui reprendra le même sujet que le précédent en 1963 et 1983 : les Allemands Jürgen Schmidt-Radefeldt (1970), K. L. Pfeiffer (1974) et Hartmut Köhler (1976) : les Israéliens Abraham Livni (1973) et Silvio Yeshua (1976) : Nicole Céleyrette-Piétri (1979), l’Anglais Paul Gifford (1989), Michel Jarrety (1991), Patricia Signorile (1993) : Robert Pickering et les Italiens Ludovico Gasparini (1996) et Gabriele Fedrigo (2000) : Jean-Marc Guirao, Serge Bourjea et la Suissesse Christina Vogel en 1997 : Hélène M. Julien (2000) et la Bulgare Janeta Ouzounova-Maspero (2003) ont arrimé leurs livres et leurs articles aux Cahiers valéryens… Cette liste comporte grosso modo deux tiers de noms étrangers et un tiers de noms français. Notre existence encourage aussi les échanges bilatéraux entre l’ITEM du CNRS et nous, levains réciproques dans nos entreprises respectives. En 1999, le n° 9 de la Série Valéry, Autour des Cahiers des Lettres modernes de Minard, sous la direction d’Huguette Laurenti, présentait huit études concernant le grand œuvre de Paul Valéry, où Françaises, Libanaise, Suissesse, Espagnole, Américaine et Australien se côtoient ! Six nationalités pour huit prestations, c’est un bon pourcentage d’ouverture internationale.

Préposé(e) à quoi ? Dans mon cas (un livre valéryen publié en France en 1994 et trois en Espagne en 1995, 1999 et 2002, tous impensables sans nos séances « marathon » de la BNF et de l’ITEM/CNRS), d’abord aux notes hispaniques relativement importantes dans les premiers Cahiers. Puis j’ai dû, comme tout le monde, « élargir » comme on le suggère au début de cet article, à des notes religieuses, historiques, littéraires évidemment, gréco-latines, musicales, internationales, sociales, dont Nicole Celeyrette-Pietri et Robert Pickering composent un savant dosage et savoureux pot-pourri, sans oublier que, chez Paul Valéry, tout est pensé par rapport à l’Europe. Nous disposons de philosophes, de linguistes et de sémioticiens de service, à la générosité inlassable. Certains d’entre nous se spécialisent dans les notes conceptuelles et germaniques, ou s’attachent davantage à une correspondance amicale, ou encore nos amis étrangers nous aident à découvrir des perspectives de la langue valéryenne vues avec davantage de recul que nous-mêmes. Mais tous, nous sommes guidés par les influences plus ou moins latentes, les inventions de formules ou de mots, ou les notions/leitmotive, dans un déroulement non plus thématique, comme dans les deux volumes de La Pléiade, mais chronologique et largement transversal, face à la forme aphoristique abstraite de Valéry qui manifeste une attirance passionnée pour les découvertes scientifiques de son temps – les Cahiers devenant avant-texte, un véritable vivier, monologue intérieur, stream of consciousness d’un demi-siècle.
En dehors des notes proprement dites, se situe le déchiffrement de l’écriture aux heures fastes de la meilleure lumière, la consultation directe des manuscrits vivants devenant un véritable privilège, réservé maintenant aux groupes qualifiés et spécialisés, hautement agréés et… PRÉPOSÉS. Parfois, il est préférable de ne pas chercher midi à quatorze heures ! Un Z mystérieux ne cachait ni Zola, ni Zoroastre, ni Zénon, ni Zarathoustra, mais tout simplement Zorah, la maîtresse de Pierre Louÿs, et un graffiti illisible s’est révélé être la date de mariage de l’intéressé : en ce cas, Paul Valéry lui-même. Des découvertes importantes et nombreuses ont été réalisées par rapport aux interrogations non résolues et laissées sans réponse dans les morceaux choisis des Cahiers de La Pléiade, qui représentent environ 10% du total des 29 volumes du CNRS. Sans fausse modestie ni présomption, il paraît impossible de travailler aujourd’hui professionnellement sur Paul Valéry, en vraie connaissance de cause, sans passer au moins quelque temps dans le groupe formé autour de Nicole Celeyrette-Pietri et de Robert Pickering. Parmi nous, les fidèles depuis le début, et puis les étoiles filantes, les jeunes étrangers qui préparent une thèse et rentrent travailler dans leur pays. Les plus nombreux, les Français, bien évidemment, comme groupe individuel s’entend, mais aussi les Japonais et les Allemands qui disposent d’un bulletin des études valéryennes autochtone. Les traducteurs des Cahiers anglo-saxons, germains et italiens sont particulièrement actifs. Parmi nous, certains s’expriment plus volontiers oralement : d’autres préfèrent confier leurs trouvailles à l’écrit de leurs notes futures. Certains tempéraments plus spontanés laissent percer de temps en temps une impatience mais, dans l’ensemble, les participants maintiennent une attitude de bonne compagnie, parfois avec une certaine et douce ironie, en attendant des temps meilleurs, celui de rédiger la note qui révèlera certains mystères jusque-là encore non découverts dans La Pléiade, progrès que nous nous devons de réaliser pour justifier la justesse de notre cause. Notre premier volume est épuisé et réédité. Il nous faut durer (Valéry faisait remarquer que dans durer il y a dur…), si nous voulons traverser la couche d’indifférence, inévitable dans le cas d’une œuvre aussi difficile et sophistiquée, et si nous souhaitons passer des quelques-uns d’une petite minorité à l’éventuelle audience d’une réception plus étendue…

Comment l’existence des Cahiers et leur importance furent-elles progressivement découvertes par des lecteurs étrangers, initiés à la culture française ? Avertis par l’allusion de Gide aux « mystérieux cahiers », dans Le Divan de mai 1922 (qui contient également la devise cervantine de « Comment cacher un homme ? », qui sera reprise dans Incidences du même Gide en 1924 et dans son hommage à Paul Valéry2 en 1947). Avertis aussi par la notule qui précède la publication du Carnet B 1910 (1924) (Œ, II, 571 : « l’état brut » de « ces notes ») et l’Avant-propos à la première édition d’Analecta en 1926 (Œ, II, 700 : « mes cahiers », « mes essais », « entre la lampe et le soleil ») de la plume de Paul Valéry lui-même, qui réinsistera, en 1944, dans sa lettre préface au livre du révérend père Rideau3 sur son « habitude matinale » depuis « cinquante et quelques années […] dont j’ai physiologiquement besoin ». Avertis et encouragés par les spéculations de l’hispaniste Francis de Miomandre, grand ami de Valéry et très écouté dans les milieux hispanophones, sur « de cahiers nombreux qui s’accumulent, bourrés de notes »4, sans parler des bruits et rumeurs de la presse comme cet article de L’Eclair de mai 1922, qui parle de « cahiers prodigieux »…– et pour en revenir à mon domaine propre – les Espagnols et les Hispano-américains vont réagir dès les années 30. Après un accident cérébral en 1938, et pour mettre son cerveau à l’épreuve en 1939, l’argentin Borgès compose Pierre Ménard auteur du Quichotte5, double parodie du Livre de Mallarmé et des Cahiers de Valéry6, avec l’ironie anti-française qui le caractérise : l’œuvre « souterraine, interminablement héroïque, la sans-pareille […] l’inachevée […] la plus significative de notre temps […] » (je traduis). Il se souvient même des « cahiers quadrillés », los cuadernos cuadriculados. Le Guatémaltèque Miguel-Angel Asturias (Prix Nobel 1967) prendra un tout autre ton, dans sa conférence inédite7 de 1954 sur Valéry, pour citer « ses cahiers de notes », mais Jorge Guillén, son traducteur castillan le plus notoire et le chef de file des puristes espagnols, décochera, en 1973, quelques flèches acérées contre le « Moi adorable » (en français dans le texte) : « Il philosophait déjà au petit matin […] Sa solitude, son dieu, son moi, moi, moi »8, tandis que, pour célébrer la parution du tome II des Cahiers de La Pléiade, le grand mémorialiste Josep Pla9 traduit en catalan quatorze pages de citations valéryennes. Dans le volume 8 de l’Histoire de la Littérature Universelle, publiée à Barcelone en 1986 (Planeta), le poète et critique littéraire Jose-Maria Valverde consacre deux pages aux Cahiers, et, dans les Leçons de Littérature Universelle des siècles XII à XX (Catedra, 1995), Mercé Boixareu réserve une place spéciale aux Cahiers.
À une date non recensée, l’Uruguayen Elias Uriarte10 intitule un article de sept pages, « L’Homme de l’aurore » (je traduis), et en 1986, J. F. Revel, avec l’aide d’Octavio Paz (Prix Nobel 1990), dresse un bilan dans un tour d’horizon mondial que l’écrivain mexicain conclut ainsi : « C’est curieux : lorsque j’étais adolescent, l’un des écrivains français que je vénérais le plus était Paul Valéry. Ensuite il a été plus ou moins relégué dans l’ombre. Or, je l’ai relu récemment, et je trouve que le véritable grand philosophe français de notre temps, ce n’est pas Sartre, c’est Valéry tel que le révèle, en particulier, la publication posthume des Cahiers11». Ce dialogue de Revel et Paz sera repris dans le Diario de las Americas de Miami et l’ABC de Madrid, la même année. Dans sa section, En otro idioma, « Dans une autre langue », l’ABC littéraire du 22 juillet 1989 appelle l’attention des lecteurs madrilènes sur « notre » tome II avec un croquis de Valéry, et après avoir résumé l’importance des Cahiers dans l’œuvre du poète, recommande l’édition intégrale Gallimard pour son « extraordinaire beauté littéraire et formelle, qui essaye de récupérer la présentation d’origine et reproduit de nombreuses pages du manuscrit original » (je traduis). Six ans plus tard, au moment du cinquantenaire (1945-1995), et dans le même journal qui lui consacre un numéro spécial, le poète et académicien Jaime Siles12 fait allusion à « la musculature » de l’esprit valéryen (comme la bande rouge de « notre » tome VI) et assimile la recherche scientifique et linguistique des Cahiers aux travaux du mathématicien et philosophe allemand Frege, à ceux de Wittgenstein, au fondateur du Cercle de Vienne Schlick, au néopositiviste américain Quine, au logicien autrichien Neurath, à la théorie des Fonctions de Riemann, au géomètre « hyperbolique » russe Lobatchewsky, à la théorie des Groupes du Français Galois et du Norvégien Lie, et à celle des Ensembles de Cantor, et cite nommément, de notre groupe, les travaux de Régine Pietra et de Jürgen Schmidt-Radefeldt.

Ce qui nous amène au centre du problème. Y a-t-il un ou deux Valéry ? Les Cahiers sont-ils complément et confirmation de La Jeune Parque et de Charmes, ou soulèvent-ils une opposition, un paradoxe entre un Paul Valéry prosateur et un Paul Valéry poète, entre Apollon et Dionysos, entre la connaissance et l’inspiration, la sensibilité et l’intelligence, la théorie et la pratique, entre l’en-puissance de Teste et l’en-acte de Léonard ? Nombreux sont ceux qui, comme T. S. Eliot, font la différence entre le versificateur et le théoricien. Mais s’agit-il d’un écartèlement (Jean-Marc Houpert13) ou d’un éclatement, comme le présente la Chinoise Shuhsi Kao14, arrimée elle aussi aux Cahiers en 1985 ? Le meilleur article espagnol concernant le cinquantenaire de la disparition de notre poète, « Valéry et la leçon d’un esprit libre » (je traduis), commis par le Professeur de Philosophie et d’Histoire de la Science, Antonio Perez Ramos15, oppose à la fixité partisane de L’Opium des intellectuels de Raymond Aron (1955) et de la Critique de la raison dialectique de Sartre (1960), qualifiés de « transitifs », donc caducs, la pérennité « intransitive » de l’en-mouvement toujours recommencé et renouvelé des Cahiers valéryens, cet « esprit unitaire en mille morceaux », inlassablement dynamique et jamais enkysté dans une position exclusivement historique, grâce à une ouverture et une disponibilité intellectuelles, toujours en éveil – qui sait, unique en Europe – en bon sceptique, au sens étymologique grec, d’étranger à tout dogme et à toute idolâtrie. Par téléphone, Antonio Perez Ramos insiste que le seul mérite de son article, si mérite il y a, est de souligner que tous les écrits de Valéry constituent un tout unifié, libre de divisions imaginaires, malgré un écartèlement réconcilié [?] dans la primauté de la sensation, un écartèlement identitaire à la Pessoa, que Paul Valéry redoutait et favorisait à la fois (langage ordinaire opposé à langage poétique, marche à danse, ce qui parle à ce qui chante), dans la recherche de l’unité de son MOI, et l’ambiguïté dominée [?] par le tamis de la rigueur abstraite de la Présence-Absence. Ce qui est certain, c’est que ses Cahiers ont relancé et relancent Paul Valéry. Dans mon Paul Valéry et le monde hispanique (Madrid, Gredos, 1995), j’ai essayé de faire mentir le clivage, apparemment contradictoire, entre le danger de fragmentation et l’avantage de l’agrandissement du poète-penseur, dus à l’apparition posthume des Cahiers.

1  Michaël Gonralez, « Eye on Europe », The Wall Street Journal of Europe, February 26 2003, p. A 9.

2  André Gide, Paul Valéry, Paris, Domat, 1947, p. LXIX-LXX.

3  Révérend père Rideau, Introduction à la pensée de Paul Valéry, Paris, Desclée de Brouwer, 1944, sans pagination.

4  Francis de Miomandre, « Paul Valéry », Le Capitole, 1926, p. 129.

5  Jorge Luis Borgès, Pierre Ménard auteur du Quichotte, Ficciones, Buenos Aires, Emecé Editores, 1956, p. 45-57.

6  Francis de Miomandre, « Paul Valéry », Le Capitole, 1926, p. 129.

7  Jorge Luis Borgès, Pierre Ménard auteur du Quichotte, Ficciones, Buenos Aires, Emecé Editores, 1956, p. 45-57.

8  J. Guillén, Y otros poemas, Buenos Aires, Muchnik Ed., 1979, p. 316.

9  Josep Pla, Obra completa, vol. XXXIII, « El Passat imperfecte », Barcelone, Ed. Destino, 1975, p. 668-685.

10  Elias Uriarte, « El hombre de la aurora », Insomnia n° 61, sans pagination.

11  « Jean-François Revel fait le point avec Octavio Paz. Un autre regard sur l’Europe », Le Point, 30 mars 1986, p. 81-88, repris dans :

« Otra mirada sobre Europa. Jean-François Revel entrevista a Octavio Paz », Diario de las Americas, Miami, 1er mai 1986.

Jean-François Revel, « La politica a traves de la metafora » (Jean-François Revel conversa con Octavio Paz), ABC, 31 mai 1986, VIII-IX de Sabado Cultural.

12  « Jaime Siles, « La conciencia de la nada », ABC literario, Madrid, 21 juillet 1995, p. 16.

13  Jean-Marc Houpert, Paul Valéry. Lumière, écriture et tragique, Paris, Méridien-Klincksieck, 1986.

14  Shuhsi Kao, Lire Valéry, Paris, Corti, 1985.

15  Shuhsi Kao, Lire Valéry, Paris, Corti, 1985. Antonio Perez Ramos, El Pais, 24 oct. 1995, p.13.Cf. aussi plus récemment, Dario Villanueva, « El obrador de los literatos », Saber leer, nov. 2003, n°169, p. 8 et 9, critique de 8 colonnes au livre de Louis Hay, La Littérature des écrivains. Questions de critique génétique, Paris, Corti, 2002.