14/05/2019, Amphithéâtre Marguerite-de-Navarre. Collège de France, 9h à 18h

 

À la recherche du temps perdu est un roman, cela semble entendu, mais Proust se demandait en 1908, alors qu’il tenait son idée maîtresse : « Faut-il en faire un roman, une étude philosophique, suis-je un romancier ? » Et il doutait.

La Recherche aurait-elle pu prendre la forme d’un essai ? Y a t-il des essais dans la Recherche ?

Proust a-t-il écrit des essais à côté de la Recherche, avant, après elle ? Et d’ailleurs, que voulait dire romancier, essayiste quand Proust se lança dans son œuvre ?

 

 

 


PROGRAMME

9h Ouverture
Antoine COMPAGNON, Collège de France

9h30
Adam Watt (Université d’Exeter), « Essayer dans À la recherche du temps perdu : les intermittences d’un verbe »

10h15
Françoise Leriche (Université Grenoble Alpes), « Quel “je” ? Quel “nous” ? Figures et énonciation de l’essayiste »

11h Pause

11h15
Luzius Keller  (Université de Zurich), « “dans l’incertitude sur la forme d’art” : Proust critique d’art »

12h
Elisabeth Ladenson (Columbia Université), « Contre l’amitié »

12h45 Déjeuner.

14h30
Francine Goujon (Équipe Proust, ITEM), « Proust et l’essai de Chateaubriand »

15h15
Yuji Murakami (Université de Kyoto), « Sentiments filiaux d’un parricide »

16h Pause

16h15
Joshua Landy (Stanford Université), « Ni Montaigne ni Musil : Proust non-essayiste »

17h
Maya Lavault  (Équipe Proust, ITEM), « À la recherche du temps perdu, de l’essai fictionnel à la fiction critique »